Avignon Off

Ouf, AFC a enfin touché nos chèques ce qui signifie qu'on devrait être dans le programme. Ils nous ont inventé une clause d'exclusivité assez incroyable qui nous interdit de paraitre sur un autre site internet. Cerise sur le gâteau, la clause s'appelle "clause de solidarité". Il faut oser. Pour une parution papier, j'aurais encore compris. Pour un site c'est assez agaçant. On va pouvoir s'occuper de choses sérieuses : la pub, les cartons, la ficelle, le logement, le spectacle, ah oui, au fait, il y a le spectacle. Bon, je plaisante mais c'est un peu ça.

Formidable cette inscription chez AFC! Des heures au téléphone à essayer de joindre deux jeunes filles débordées (et sympathiques, d'ailleurs) Cause du problème: la liste déroulante ne propose pas le lieu du  spectacle. Après de nombreuses demandes, on finit par apprendre que c'est l'informaticien qui doit changer la liste. Deuxième étape, l'informaticien se trompe donc on recommence. Déjà que l'accès le mois dernier avait été difficile pour une raison mystérieuse. C'est assez angoissant de devoir tout remplir seul, perdu, en face d'une feuille de script. On perçoit assez vite les limites du tout informatique. Espérons qu'on va finir par y arriver.

Les mystères des inscriptions chez AFC sont impénétrables. Grande bagarre toute la semaine de ma camarade chargée de production pour enfin pouvoir entrer les données sur leur site. En fait elle a refait une inscription.
C'est beau l'organisation.
En plus cette histoire de clause d'exclusivité me donne des boutons. Si tu t'inscris chez eux, tu ne peux pas t'inscrire sur un autre site internet. Sympa. On va suivre cette affaire

C'est reparti pour 2007.
L'an dernier, en 2006, le courage m'a manqué pour tenir le blog. Cette année, je vais m'accrocher.
Tout se prépare déjà. La pub, les inscriptions.
Tant qu'il reste quelque intermittents.
Mais c'est peut-être mon dernier festival, le 8ème...
Si j'arrête, j'en profiterai pour dire enfin ce que je pense des personnages qui s'annoncent des chevaliers blancs sur le festival et qui ne pensent qu'au pouvoir et à l'argent.
Il me faudra certainement plusieurs pages pour tout raconter.

Je réalise que c'est bientôt fini et que je n'ai pas réussi à tenir ce journal à jour. Difficile.
Demain on ferme, certains sont déjà partis, le in a fermé avant hier, les spectateurs s'en vont. Des spectacles s'annulent. Pour l'instant je tiens le coup, la fréquentation monte même un peu. C'est bien.
On est en train de prendre des dispositions pour revenir l'année prochaine au Festival, faut vraiment qu'on aime ça!

Aujourd'hui, panne de clim. C'est assez curieux de jouer devant une multitude d'éventails. J'ai bien senti que les gens souffraient. Quant à moi c'était l'inondation. J'espère que ça sera vite réparé, je ne pourrai pas toujours faire une annonce rigolote pour faire oublier le moment de sauna général.

Aujourd'hui, on m'annonce un groupe d'ados. Je suis curieux de voir comment ils vont réagir. Demain assemblée générale d'Avignon Public Off, ça va être chaleureux. Samedi, je rentre dans mon village pour m'occuper de la séance de cinéma avec la bande. On ne s'ennuie pas !

Moins de monde dans la ville, moins de gens dans les salles, baisse du moral des artistes. C'est quasi mathématique.
Aujourd'hui était une journée difficile.
Car il y a eu, en plus, une très joli chute avec le vélo. Il faut dire que la fourche s'est brisée et que le guidon m'est resté dans les mains. C'est plus difficile a dirigé sans guidon, un vélo. J'en sors indemne. La voiture a freiné derrière moi. Pas trop à me plaindre.
L'assemblée générale d'Avignon Public Off de l'autre jour a vu de nombreuses empoignades. J'avoue y avoir mis mon grain de sel. Il me semble que c'est le moment de s'investir. C'est sûr que je dois manquer de travail en ce moment !

Depuis hier, il fait chaud et ça va certainement continuer. Les gens se cachent dans les petites rues l'après-midi. Moi qui suis un adepte du vélo dans cette ville je vois la différence. Ils bougent moins vite. Je suis assez content de la fraternité qui s'installe devant l'office du tourisme le matin. On se retrouve entre "tracteurs" et dans les périodes vides on s'informe rapidement des situations des autres. Nombre de spectateurs ? Des professionnels ? Il faut dire que ce n'est pas très évident d'aborder les gens pour tenter de les faire venir à nos spectacles. En cas de moral défaillant, on pourrait vite se rappeler qu'on est au milieu du trottoir... mais on tient le coup. Hier, on a vraiment eu le temps de discuter, vu que les programmes étaient absents. Panne jusqu'à 11 h. En fait, Avignon Public Off continue son idée. Un tiers de programme en moins. Ils m'avaient pourtant affirmé que tout était rétabli mais ce n'est pas vrai. On se sent tous assez démuni. Cette association est pourtant constituée logiquement par les artistes et les compagnies, c'est à dire nous. Mais, ça, c'est la théorie. Demain, c'est l'assemblée générale, on verra si on a la possibilité de s'exprimer. A suivre

Ca roule, et plutôt mieux que l'année dernière. On va pouvoir respirer un peu. Le nombre de spectateurs augmente chaque jour. C'est bon signe. Il reste encore ce souci des programmes qui sont distribués au compte goutte cette année. Depuis huit jours, les spectateurs courent après . Certains jours de la semaine dernière, c'était presque l'émeute à l'office du tourisme. Voilà qui est inacceptable. Si maintenant les spectateurs ont du mal à trouver le programme ça va devenir compliqué. On pourrait aussi leurs faire passer des épreuves pour qu'il puisse accéder aux salles ! Ce matin, j'ai un peu secouer le cocotier à la conférence d'ALFA et j'ai bien vu que je n'étais pas seul à ne pas apprécier. Mais pourquoi diable APO a-t-elle tiré les programmes en moins grande quantité alors qu'il y a plus de spectacles ? Un mystère. Bon on se calme et on continue, surtout que la chaleur arrive.